Organes: Cerveau - Spécialités: Chimiothérapie
Essai clos aux inclusions

Etude SIOPEN : étude de phase 3 randomisée visant à évaluer une phase d’induction, une phase de consolidation et une immunothérapie chez des patients âgés de moins de 21 ans et ayant un neuroblastome de risque élevé. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Le neuroblastome est un type de cancer infantile qui prend naissance dans des cellules nerveuses appelées « neuroblastes ». Le neuroblastome de risque élevé est associé à un plus grand risque de récidive que le neuroblastome de risque faible ou moyen. Une étude clinique testant des protocoles de traitement pour le neuroblastome de risque élevé a démarré en 2002 et a vu son protocole évoluer au fil des années et de l’évolution des connaissances médicales. L’objectif de cette étude est d’apporter une contribution importante à la compréhension de nombreux problèmes qui demeurent non résolus chez des patients ayant un neuroblastome de risque élevé. Le but serait de trouver un traitement d’induction capable d’atteindre rapidement et efficacement une réponse métastatique, améliorer la survie sans évènements et réduire l’incidence des rechutes. Trois phases se succéderont au cours de l’étude : une phase d’induction, une phase de consolidation suivie d’une phase d’immunothérapie. Phase d’induction Les résultats de début d’étude ont permis de recommander l’utilisation du G-CSF pour tous les patients, il s’agit d’un facteur de stimulation des cellules granulocytaires qui sont les molécules de « défense » de notre organisme. Il est utilisé dans le but de prévenir les infections pouvant survenir lors d’une chimiothérapie. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du 1er groupe recevront une chimiothérapie d’induction intensive et du G-CSF en 3 cures sur 10 semaines Les patients du 2ème groupe recevront du N7 modifié qui est un protocole de chimiothérapie modifié réduit à 5 cures. Une mobilisation et une collecte les cellules souches périphériques seront effectuées suivie d’une excision complète de la tumeur primaire. Le prélèvement de ces cellules souches vise à les protéger des effets néfastes de la chimiothérapie. Ces cellules souches seront ensuite greffé de nouveau au patient, il s’agit d’une « greffe autologue ». Les patients ayant une réponse métastatique inadéquate n’autorisant pas l’accès à la phase de consolidation devront recevoir 2 cures de TVD (topotécan intraveineuse (IV) de 30 min quotidiennement pendant 5 jours, vincristine en continu sur 48h et doxorubicine en continu sur 24h). Si les patients réunissent par la suite les critères, ils pourront continuer le protocole. Phase de consolidation Les résultats de début d’étude ont permis de recommander l’utilisation de busulfan par voie IV de 2h toutes les 6h sur 4 ou 5 jours associé au melphalan par voie IV en 15 min au moins 24h après la dernière dose de busulfan. Le but de cette étape est de préparer l’organisme à une greffe : elle consiste à détruire la moelle malade par une chimiothérapie et une radiothérapie. Cette moelle délétère sera ensuite remplacée par la moelle saine. La greffe autologue sera réalisée 24h après la dernière dose de melphalan. Les patients recevront une radiothérapie tous les jours sur le site de la tumeur primaire dans les 2 mois, 3 mois maximum, suivant la greffe de cellules souches périphériques. Immunothérapie Les patients recevront ensuite une immunothérapie qui consiste à s’appuyer sur les défenses naturelles pour détruire les cellules cancéreuses et seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du 1er groupe recevront du 13-cis-acide rétinoïque par voie orale pendant 2 semaines toutes les 4 semaines et du ch14.18/CHO par voie IV en continu du 8ème au 18ème jour et de l’aldesleukin (IL-2) par voie sous cutanée sur 2 périodes de 5 jours : du 1er au 5ème jour et tous les 2 jours lors de l’administration concomitante de ch14.18/CHO. Les patients du 2ème groupe recevront du 13-cis-acide rétinoïque et du ch14.18/CHO seul par voie IV en continu du 8ème au 18ème jour. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre.

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Etude GLIO-SIB-UP : étude de phase 2 visant à évaluer l’efficacité d’une radiothérapie avec modulation d’intensité et boost intégré, associée à une chimiothérapie par témozolomide chez des patients ayant un glioblastome. Le glioblastome est le cancer cérébral le plus fréquent chez l’adulte. Il est causé par la prolifération anormale de cellules du système nerveux central, les astrocytes. Différentes possibilités de traitements existent, seuls ou combinés. L’intervention chirurgicale est le premier traitement à envisager mais la tumeur n’est pas toujours accessible. La radiothérapie vise à détruire et stopper le développement des cellules cancéreuses grâce à des rayons. Cette technique est souvent utilisée en traitement principal combiné à une chimiothérapie qui consiste à administrer des médicaments détruisant les cellules cancéreuses. La radiothérapie par modulation d’intensité est l’une des techniques de radiothérapies les plus modernes, elle consiste à délimiter avec précision la tumeur des tissus sains pour ne les exposer qu’à des doses minimes tandis que la tumeur est exposée à une dose importante de rayons. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité d’une radiothérapie avec modulation associée à une chimiothérapie par témozolomide chez des patients ayant un glioblastome. Les patients recevront une radiothérapie 5 jours par semaine et du témozolomide par voie orale tous les jours du premier au dernier jour de la radiothérapie, 1h à 2h avant la séance. Ce traitement sera réalisé conformément au standard actuel comprenant 6 cures de 28 jours. La durée de la chimiothérapie concomitante ne devra cependant pas excéder 49 jours. Après la radiothérapie, les patients seront suivis à 8 semaines puis tous les 3 mois. Une imagerie par résonnance magnétique (IRM) sera réalisée à chaque visite de suivi jusqu’à progression ou durant 2 ans. Les patients répondront à des questionnaires de qualité de vie.

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